Quand la limitation de vitesse en agglomération était de 60
km/h et les tolérances sur le respect de cette limite de 10, 20, voire 30 km/h,
de nombreux maires avaient fixés à 45 km/h la limite à respecter dans
l'agglomération dont ils avaient la charge pour obtenir 60 ou 70 ! Cette
pratique n'a plus de sens depuis l'abaissement à 50 km/h de la vitesse en ville
et la réduction des tolérances sur le respect d'une limite. Il faudrait donc
supprimer toutes ces limitations à 45 qui n'ont plus aucune justification. Un
maire ne peut prétendre que son agglomération ait une voirie qui impose 45 et
non 50. Ce type d'incohérence multiplie les panneaux et dévalorise la notion de
règle.
Il faut un texte réglementaire s'imposant au niveau national
et indiquant que les seules limitations de vitesse qui peuvent être imposées sur
les routes sont 30, 50, 70, 90, 110 et 130 km/h sauf dérogation accordée par le
préfet du département (pour permettre par exemple le maintien du 80 km/h du
périphérique parisien qui a une justification (les bretelles d'accès sont
prioritaires, contrairement à la règle sur les voies autoroutières dans le but
de faciliter l'insertion sur le périphérique, ce choix rend dangereux une
vitesse élevée sur la voie de droite du périphérique et la limite de 80 km/h est
un bon compromis, mais il s'agit d'une situation exceptionnelle).
Quand ces panneaux de limitation à 45 se cumulent avec des
usages inappropriés des panneaux d'intersection (ici l'ajout inutile du panneau
triangulaire la pointe en bas qui fait doublon avec celui qui est à l'entrée sur
le giratoire) nous obtenons des accumulations qui défient à la fois l'esthétique
et l'ergonomie (photo prise à St Germain en Laye).