développement des connaissances

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Des connaissances précises adaptées aux problèmes à traiter et validées déterminent la qualité d'une politique de sécurité sanitaire. Quand nous constatons le nombre de décès annuels attribuables à la mauvaise gestion du risque lié à l'amiante (au minimum 3000) et que le budget du fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante va dépasser 500 millions d'euros par an, nous devons tirer les leçons d'un tel drame humain. Faute d'avoir fait les investissements utiles au moment où il fallait les faire, nos institutions ont réagi avec retard et de façon insuffisante. Le coût humain et financier est considérable.


La création de grandes structures d'évaluation et de veille sanitaire a constitué un progrès très important (Institut de Veille Sanitaire, Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, Agence de l'Environnement) mais ce n'est pas suffisant. Il faut que ces structures puissent mettre en oeuvre les outils adaptés aux besoins. Nous questionnons les candidats sur deux points précis qui commandent la rapidité de la connaissance et son adaptation aux problèmes posés. Il ne s'agit pas de projets à long terme mais de projets préparés, en cours de test ou déjà initiés dont il faut accélérer ou mieux financer la mise en oeuvre. Nous demandons :